ISHANGO le blog de M.Doffou

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Chapitre 3- Des villes inégalement connectées à la mondialisation

                     Des villes inégalement connectées à la mondialisation

 

Conseil du prof : Pour bien comprendre la leçon, recherchez  le sens des mots de vocabulaire qui sont importants ( ils sont soulignés).

Problématique :

En quoi les villes du monde s’intègrent-elles d’une manière inégale au processus demondialisation et comment cela s’inscrit-il dans les paysages urbains?

 

I - Des villes connectées et qui organisent la mondialisation (Mission 1)

 

A – Londres, une ville mondiale

 

Avec sa population (8,7 millions d’habitants) en augmentation constante, Londres est une ville mondiale, son rayonnement s’étend à l’échelle de la planète. Elle concentre ainsi des fonctions de commandement économique et financier de niveau mondial avec ses quartiers d’affaire, notamment la City, accueillant de grandes firmes transnationales dans d’immenses tours de bureaux et la 3 ème bourse au monde. Elle concentre aussi des fonctions politiques majeures, le Royaume-Uni étant membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU, avec le siège du Parlement (Palais de Westminster) et la résidence du Premier ministre (10 Downing street)ainsi que des fonctions culturelles avec notamment des musées de renommée internationale

(British Museum, Tate Modern).

 

Londres est une capitale très bien intégrée à la mondialisation des échanges.

 

Les réseaux de communication disponibles la relient aisément au continent européenet au reste du monde par voie de terre, de mer et par les airs.

Ainsi, l’aéroport d’Heathrow, 3ème aéroport au monde, dessert plus de 180 destinations dans le monde.

 

La place financière londonienne génère aussi de nombreux flux venus du monde entier, les investissements étrangers à Londres étant principalement le fait des américains, des européens et des japonais.

 

B – Un archipel mégalopolitain mondial

 

Les villes mondiales sont les lieux du cosmopolitisme et de la verticalité,symbole de modernité et de pouvoir.

Elles sont des lieux de production de richesses et d’échange, de concentration des pouvoirs de commandement, attirant les siègessociaux des plus grandes firmes transnationales ainsi que les investissements étrangers.

 

Les plus grandes d’entre elles, New-York, Londres et Tokyo, échangent principalement entre elles et sont à la tête des principales mégalopoles (région urbaine formée de plusieurs agglomérations qui se sont rejointes et qui concentreles pouvoirs).

 

Avec les autres villes mondiales, elles forment un réseau puissant devilles bien reliées qui assurent l’essentiel des activités de la mondialisation, autour de relations économiques, politiques, culturelles et humaines, définissant ainsi un « archipel mégalopolitain mondial ».

 

II – Des villes à l’écart de la mondialisation (Mission2)

 

A – Détroit, une shrinking city

 

La ville de Détroit dans le Michigan fut le berceau de l’industrie automobile aux Etats-Unis et connut son apogée économique à la fin des années 1950.

Mais elle est devenue le symbole des villes en déclin (shrinking cities) passant de 1,8 millionsd’habitants en 1957 à 700 000 en 2013. Les populations aisées ont très tôt fui le centre-ville pour sa périphérie notamment à cause des problèmes de sécurité. La crise industrielle qui a frappé les trois principaux employeurs de la ville (Ford,General Motors et Chrysler) ainsi que la crise financière à partir de 2007 ont entraîné une forte hausse du chômage et de la pauvreté, laquelle s’inscrit dans les paysages avec ses friches industrielles et ses maisons abandonnées. La ville s’est donc trouvée en marge de la mondialisation, mais un renouveau apparaît depuis peu.

 

B – Différents types de villes à l’écart de la mondialisation

 

Aux côtés des villes bien connectées à la mondialisation, appartenant aux pays riches et émergents, existent des villes en marge des flux humains, financiers,commerciaux et d’information liés à cette mondialisation.

Ce sont des villes en rétrécissement comme Détroit aux Etats-Unis ou Leipzig en Allemagne,des villes du monde pauvre comme Bangui en Centrafrique, des villes en guerre comme Damas en Syrie ou des villes sous le joug d’une dictature comme Pyongyang en Coréedu Nord.

 

Les conjonctures politiques, économiques et financières expliquent leur mise à l’écart.

 



28/08/2019

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